Écrivains en résidence 2018

Quelques mots sur les écrivains en résidence à la Fondation Jan Michalski au cours de l’année 2018… 

DÈS LE MOIS DE FÉVRIER

 

Nicolas COUCHEPIN, Suisse

(en résidence du 7 février au 7 mars)

Nicolas Couchepin est né en 1960 à Lausanne. Il a travaillé comme éducateur avant de se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur de trois romans, Grefferic (1996) et Le sel (2000) aux éditions Zoé, et Les Mensch (Seuil, 2013).

 

 

 

 


 

Donatien GARNIER, France

(en résidence du 7 au 21 février)

Donatien Garnier est né en 1969. Sa pratique de la poésie contemporaine, nourrie par l’enquête documentaire, s’est déployée dans une recherche transdisciplinaire, réunissant des artistes, des designers et des scientifiques autour de projets de livres, d’installations ou de spectacles. Depuis le Recueil d’Ecueils, publié pour la première fois en 2006, il développe une réflexion autour du livre et des « objets convergents », dont L’Arbre Intégral, projet en trois volets comprenant un livre web, un spectacle en réalité augmentée et une installation forestière, est l’exemple le plus abouti.

http://www.donatiengarnier.com/

 


 

Constance CHLORE, Belgique

(en résidence du 7 février au 28 mars)

Née à Bruxelles en 1967, Constance Chlore vit actuellement à Paris. Elle a publié deux recueils de poésie : Atomium (Atelier de l’agneau, 2014, prix international de poésie francophone Yvan Goll) et L’alphabet plutôt que rien (Eoliennes, 2017). Elle a publié également deux romans : Nicolas jambes tordues (La Fosse aux ours, 1998) et A tâtons sans bâton (Punctum, 2005). Alpha Bêta Magma est actuellement en lecture chez plusieurs éditeurs.

 

 



Matías BATTISTON, Argentine

(en résidence du 7 février au 7 mars)

Né en 1986, Matías Battistón est un traducteur littéraire argentin. Au cours des cinq dernières années, il a signé la traduction en espagnol de plus de trente ouvrages d’auteurs tels que Marcel Proust, James Joyce, Samuel Beckett, Oscar Wilde, John Cage ou encore Édouard Levé. Il travaille par ailleurs comme conseiller littéraire et éditeur pour des maisons d’éditions locales, tout en enseignant la traduction littéraire à l’Université de Belgrano. Il a été traducteur résident au Trinity College de Dublin en 2016, et a également obtenu une bourse du collège de traducteurs Übersetzerhaus Looren en 2017.

 


 

Alban LEFRANC, France

(en résidence du 20 février au 11 avril)

Né en 1975, Alban Lefranc est romancier, auteur dramatique et traducteur de l’allemand. Il a réinventé les vies de Nico (Vous n’étiez pas là, Verticales, 2009), Fassbinder (Fassbinder, la mort en fanfare, Rivages, 2012), Mohamed Ali (Le ring invisible, Verticales, 2013), Bernward Vesper et Andreas Baader (Si les bouches se ferment, Verticales, 2014), Maurice Pialat (L’amour la gueule ouverte, hypothèses sur Maurice Pialat, Helium/Actes Sud, 2015). Ses livres ont été traduits en allemand (Angriffe, Blumenbar, 2008) et en italien (Il ring invisibile, 66thand2nd, 2013). Il écrit aussi pour la radio et le théâtre (Steve Jobs, mise en scène de Robert Cantarella) et sa pièce Table rase paraît en janvier 2018 aux éditions Quartett. Plusieurs de ses romans sont en cours d’adaptation pour la scène. Il a traduit quatre romans de l’allemand vers le français, notamment deux inédits de Peter Weiss, et a fondé en 2000 la revue La mer gelée, éditée depuis 2015 par Le nouvel Attila.

 


 

Marie LE DRIAN, France

(en résidence du 27 février au 25 avril)

Née en Bretagne en 1949, Marie Le Drian est une écrivain française. Après des études de psychologie et un diplôme de documentaliste en 1971, elle commence sa carrière professionnelle à l’ORTF, à Paris, comme cinémathécaire, puis devient assistante de recherche au CNRS, Maison des Sciences de l’Homme (1975-2000). Depuis 2001, elle se consacre à l’écriture et a notamment publié Le petit bout du L (Robert Laffont, 1992, prix des écrivains bretons), Hôtel maternel (Julliard, 1996), La cabane d’Hippolyte (Julliard, 2001, prix Bretagne, prix Breizh du roman), Ça ne peut plus durer (Julliard, 2003, prix du roman de la ville de Carhaix), Attention éclaircie (La Table ronde, 2007), Le corps perdu de Suzanne Thover (Apogée, 2013, prix Jean Bernard de l’Académie de Médecine).


DÈS LE MOIS DE MARS

 

Emmanuel ADELY, France

(en résidence du 7 mars au 30 mai)

Né en 1962, Emmanuel Adely est l’auteur de romans qui explorent la dimension essentiellement fictionnelle du réel et s’illustrent dans une écriture flux, souvent libérée d’une seule traite, balayant parfois jusqu’à l’ultime ponctuation. Son œuvre s’ancre dans le catalogue romanesque de plusieurs éditeurs (Minuit, Stock, Argol, Inculte, Seuil…), s’inscrit dans des revues, surgit dans les performances et mute. Elle est plastique, politique, sonore. Toute parole y est matière à création (discours, article, récit d’enquête…).

http://emmanueladely.free.fr/spip/

 


 

Theo HAKOLA, Etats-Unis

(en résidence du 14 mars au 6 juin)

Né en 1954, Theo Hakola a grandi dans sa ville natale de Spokane, dans l’État de Washington. Après avoir étudié à l’université Antioch College dans l’Ohio et à la London School of Economics, il a travaillé en tant qu’organisateur politique (Comité américain pour une Espagne démocratique, New York, 1975). Il s’est ensuite installé à Paris en 1978 où il a monté un premier groupe (Orchestre Rouge – deux albums), puis un second (Passion Fodder– cinq albums), avec lequel il est reparti à Los Angeles en 1989. De retour en France en 1995, il a poursuivi une carrière musicale en solo (sept albums dont I Fry Mine in Butter! sorti en 2016), mis en scène sa pièce de théâtre La chanson du Zorro andalou (1999-2000) et publié cinq romans. Le dernier en date, intitulé Idaho Babylone, a paru chez Actes Sud en 2016.

http://theohakola.com/oldIndex.htm

 


DÈS LE MOIS D’AVRIL

 

Barbara FONTAINE, France

(en résidence du 4 avril au 2 mai)

Née en 1968 à Paris, Barbara Fontaine a fait des études de lettres modernes françaises et de littérature allemande. Après avoir travaillé dans l’enseignement et dans l’édition, elle se consacre pleinement à la traduction de littérature allemande depuis 1999. Elle a une prédilection pour les romans contemporains, mais traduit également des sciences humaines et de la littérature jeunesse. Depuis 2009, elle transmet son savoir-faire en animant régulièrement des ateliers de traduction.

 


 

Julia  SØRENSEN, Suisse

(en résidence du 12 au 29 avril)

Née en 1979, Julia Sørensen vit et travaille au pied du Jura. Diplômée de l’École supérieure des arts visuels de Genève, elle développe un travail d’écriture souvent fragmentaire et visuelle. Elle collectionne des morceaux de quotidien qu’elle recycle en récits possibles d’autres quotidiens, ses textes sortent occasionnellement de la page pour s’étaler sur les murs ou ailleurs. Elle participe également à l’édition de livres d’artistes au sein du comité des éditions art&fiction (Lausanne).

 

 


 

Donatien GARNIER, France

(en résidence du 20 avril au 7 mai)

Donatien Garnier est né en 1969. Sa pratique de la poésie contemporaine, nourrie par l’enquête documentaire, s’est déployée dans une recherche transdisciplinaire, réunissant des artistes, des designers et des scientifiques autour de projets de livres, d’installations ou de spectacles. Depuis le Recueil d’Ecueils, publié pour la première fois en 2006, il développe une réflexion autour du livre et des « objets convergents », dont L’Arbre Intégral, projet en trois volets comprenant un livre web, un spectacle en réalité augmentée et une installation forestière, est l’exemple le plus abouti.

http://www.donatiengarnier.com/

 


DÈS LE MOIS DE MAI

 

Sika FAKAMBI, France

(en résidence du 2 au 23 mai)

Née au Bénin en 1976, Sika Fakambi est traductrice littéraire. Elle a vécu à Ouidah, Cotonou, Paris, Dublin, Sydney, Toronto, Montréal et réside à présent à Nantes. Sa traduction du roman de Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part, publiée aux éditions Zulma en 2014, est couronnée du prix Baudelaire et du prix Laure Bataillon. Chez Zulma ont paru ensuite ses traductions de l’anthologie Snapshots (recueil de six nouvelles saluées par le Caine Prize pour la littérature anglophone d’Afrique) et du recueil Love is Power, ou quelque chose comme ça de A. Igoni Barrett, puis elle a entrepris une nouvelle traduction de Their Eyes Were Watching God de Zora Neale Hurston. En 2017, elle a également créé la collection « Corp/us » aux éditions Isabelle Sauvage.

 


 

Denis MICHELIS, France

(en résidence du 9 mai au 6 juin)

Né en 1980 à Siegen en Allemagne, arrivé en France à l’âge de six ans, Denis Michelis est parfaitement bilingue. Après des études de lettres, d’anglais puis de journalisme, il est reporter durant dix ans pour Arte. En 2013, il décide d’arrêter la télévision pour écrire et s’engager dans le métier de traducteur. Son premier roman La chance que tu as paraît chez Stock en 2014, s’ensuit Le bon fils (Notabilia, 2016), son troisième roman est programmé pour 2018.

 


 

Volker HAGEDORN, Allemagne

(en résidence du 9 au 23 mai)

Ecrivain, journaliste et altiste, né en 1961, Volker Hagedorn est établi dans le Nord de l’Allemagne. Il étudie l’alto à Hanovre, puis rejoint l’équipe rédactionnelle de différents journaux avant de devenir musicien et journaliste indépendant en 1996. Ses articles paraissent pour la plupart dans l’hebdomadaire Die Zeit. Il publie de nombreux billets en qualité de chroniqueur et participe à maints enregistrements musicaux. Lauréat du prix Ben Witter en 2015 et du Gleim-Literaturpreis en 2017, il est notamment l’auteur de Der Wolkenkoffer: Mysterien des Alltags (2008), Mann, Frau, Affe (2012), Bachs Welt (2016). 

http://www.volker-hagedorn.de/

 


 

Mireille VIGNOL, Australie-France

(en résidence du 9 mai au 6 juin)

Mireille Vignol est née en 1963. Après une vingtaine d’années en Australie et une carrière de journaliste spécialisée dans l’Océanie puis en la littérature au sein de l’Australian Broadcasting Corporation, elle rentre en France en 2002 et travaille depuis comme traductrice littéraire. Elle a traduit les grands noms de la littérature australienne ainsi que des auteurs océaniens, nord-américains et sud-africains.

 

 


 

Frédéric DUMOND, France

(en résidence du 16 mai au 27 juin)

Né en 1967 au Maroc, l’artiste plasticien et auteur Frédéric Dumond vit en Lozère. Il poursuit depuis 2011 « Glossolalie », projet multiforme de représentation de la nature du langage, qui traverse les champs du poème, du numérique, de l’installation, du dessin, de la performance, du livre… dont le noyau est une épopée poétique dans toutes les langues du monde. Il a également créé « Unventer », une campagne de collecte de faits de langues autour du monde en 2017-2018. 

https://fredericdumond.xyz/

 


 

Federica CHIOCCHETTI, Italie

(en résidence du 30 mai au 29 août)

Écrivaine, commissaire d’exposition et conférencière spécialiste de la photographie, née en 1983, Federica Chiocchetti est titulaire d’un master en littérature comparée du University College de Londres. Elle prépare actuellement un doctorat en photo-textualité et fiction photographique à l’université de Westminster. Elle est également la fondatrice de la plateforme photolittéraire Photocaptionist. Parmi ses projets récents se trouvent l’exposition Invisible Stratum (festivals photographiques de Tokyo et de Jaipur), l’exposition P.H. Emerson : presented by the author (V&A Museum/Nottingham Castle), ainsi que l’exposition et le livre du même nom Amore e Piombo (Archive of Modern Conflict, Kraszna Krausz Book Award 2015). 

http://photocaptionist.com/

 


 

Paweł GOŹLIŃSKI, Pologne

(en résidence du 30 mai au 27 juin)

Paweł Goźliński est né dans la région de Varsovie en 1971. Après des études de théâtre, de philosophie et de sociologie, il est devenu journaliste. Il dirige aujourd’hui le service reportage du grand quotidien Gazeta Wyborcza. Avec Mariusz Szczygieł et Wojciech Tochman, il est également à la tête de l’Institut polonais du reportage. Il est l’auteur du polar Jul (2010, traduit en français chez Noir sur Blanc, 2013) et de Dziady (2015).

 

 


DÈS LE MOIS DE JUIN

 

Miguel DEL CASTILLO, Brésil

(en résidence du 6 au 20 juin)

Écrivain brésilien né à Rio en 1987, également traducteur et éditeur, Miguel Del Castillo figure en 2012 au palmarès des meilleurs jeunes auteurs brésiliens sélectionnés par le magazine Granta. Son premier livre, Restinga, est publié en 2015 par Companhia das Letras, une filiale de Penguin/Random House, et les droits cinématographiques sont achetés par RT Features. Après avoir travaillé aux éditions Cosac Naify, il est actuellement conservateur de la bibliothèque de l’Instituto Moreira Salles. Il traduit des auteurs hispanophones tels que l’écrivain chilien Alejandro Zambra.

 


 

Elisabeth TONNARD, Pays-Bas

(en résidence du 13 juin au 25 juillet)

Née en 1973, Elisabeth Tonnard est une artiste et poète néerlandaise spécialisée dans les livres d’artistes, la photographie et la littérature. Depuis 2003, elle a publié plus de quarante ouvrages dont les textes et images extraits d’archives culturelles sont traités et organisés de façon à mettre en lumière leurs messages sous-jacents. Présentant chacune un concept particulier – du « livre invisible » au « livre piscine » –, ses œuvres figurent dans nombre de collections, et notamment celles du Centre Pompidou, de l’université de Colombia, du Getty Museum, de la bibliothèque du MoMA, de la New York Public Library et de la Tate Library. Elisabeth Tonnard s’est vu remettre plusieurs distinctions, dont récemment le Kleine Hans 2013. En 2014, le musée Van Abbemusem a présenté une rétrospective de ses ouvrages. En 2017, l’auteur signe une réinterprétation des poèmes de P.C. Boutens dans un opus expérimental intitulé De wolk qui paraît dans la série néerlandaise Slibreeks. La même année, elle publie Voor het ideaal, lees de schaal, son premier véritable recueil de poésie aux éditions belges het balanseer.

www.elisabethtonnard.com

 


 

Ryszard WOJNAKOWSKI, Pologne

(en résidence du 13 juin au 11 juillet)

Né en 1956, Ryszard Wojnakowski est un traducteur et éditeur polonais. Il a étudié la philologie allemande et scandinave à Cracovie. De 1983 à 1993, il travaille pour une grande maison d’édition avant d’opter pour le statut d’indépendant. Il a traduit plus d’une centaine de livres de l’allemand au polonais. En 2000, il lance une collection de poésie contemporaine autrichienne en version bilingue. Il anime des ateliers pour étudiants et jeunes traducteurs. De nombreux prix et de multiples bourses lui ont été décernés, dont le prestigieux Karl-Dedecius-Preis en 2009.

 

 



Belén Maya, Espagne

(en résidence du 20 juin au 4 juillet)

Née en 1966 à New York, fille de deux artistes flamencos, Carmen Mora et Mario Maya, Belén Maya est une figure renommée de la danse flamenca. Elle commence ses études de danse à Madrid avant de partir à Séville pour se consacrer au flamenco. Elle a collaboré avec de grandes compagnies ainsi qu’avec de nombreux chorégraphes et danseurs internationaux, tels Javier Baron, Alejandro Granados, Manuel Reyes, Andres Marin, Manolete, Goyo Montero. Elle a également créé sa propre compagnie. Ses spectacles sont salués dans les plus importants festivals à travers le monde et ont reçu plusieurs récompenses prestigieuses, dont le prix de la critique au Festival de Jerez.

 


 

Pablo Martín SANCHEZ, Espagne

(en résidence du 22 juin au 1er octobre)

Né à Reus en Espagne en 1977, Pablo Martín Sánchez est l’auteur d’un recueil de nouvelles Fricciones (E.D.A., 2011), traduit en français sous le titre Frictions (La contre-allée, 2016) et de deux romans : El anarquista que se llamaba como yo (Acantilado, 2012, à paraître prochainement en anglais) et Tuyo es el mañana (Acantilado, 2016) paru en français sous le titre L’instant décisif (La contre-allée, 2017). Il est membre de l’Oulipo depuis 2014 et réside actuellement à Barcelone, où travaille comme professeur d’écriture et de traduction.

 


DÈS LE MOIS DE JUILLET

 

Sika FAKAMBI, France

(en résidence du 4 au 25 juillet)

Née au Bénin en 1976, Sika Fakambi est traductrice littéraire. Elle a vécu à Ouidah, Cotonou, Paris, Dublin, Sydney, Toronto, Montréal et réside à présent à Nantes. Sa traduction du roman de Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part, publiée aux éditions Zulma en 2014, est couronnée du prix Baudelaire et du prix Laure Bataillon. Chez Zulma ont paru ensuite ses traductions de l’anthologie Snapshots (recueil de six nouvelles saluées par le Caine Prize pour la littérature anglophone d’Afrique) et du recueil Love is Power, ou quelque chose comme ça de A. Igoni Barrett, puis elle a entrepris une nouvelle traduction de Their Eyes Were Watching God de Zora Neale Hurston. En 2017, elle a également créé la collection « Corp/us » aux éditions Isabelle Sauvage.

 



Giorgio FONTANA, Italie

(en résidence du 11 juillet au 8 août)

Giorgio Fontana, né en 1981, est un écrivain italien, auteur notamment du roman Mort d’un homme heureux (prix Campiello 2014, traduit en français au Seuil en 2016). Il se consacre actuellement à un essai littéraire qui traite de son auteur favori, également sa plus grande source d’inspiration, Franz Kafka. Son ambition est de brosser un portrait plus complexe et plus authentique de l’écrivain tchèque, en se concentrant sur certains aspects négligés de son œuvre : le burlesque, la lutte contre le pouvoir et le combat pour la résistance (« même s’il n’y aura aucun salut »). 

http://www.giorgiofontana.com/

 


 

Sarah BAHR, Allemagne

(en résidence du 11 juillet au 8 août)

Sarah Bahr est née en Allemagne en 1986 et vit en France depuis 2009. Formée aux Beaux-Arts de Lyon et à l’Institut des Études théâtrales appliquées de Gießen, elle poursuit des travaux à trajectoires multiples, qui prennent la forme de performances et de textes écrits en français. Elle a publié dans diverses revues et fait paraître un recueil de poésie intitulé Embâcle aux éditions Les petits matins (2015). Sa pièce Décompression Panama, ou comment survivre en milieu hostile sera créée en 2018 (Plateforme Locus Solus).

http://sarahbahr.weebly.com/

 

 


 

Chien-Cheng HOU, Taïwan

(en résidence du 18 juillet au 15 août)

Hou Chien Cheng, né en 1981 à Kaohsiung City, Taïwan, est écrivain et artiste visuel. Il se consacre à l’autobiographie. En 2012, Hou entame une trilogie littéraire – Brown, Green et White – qui commente la vie de l’artiste tout en abordant des problèmes sociaux. Brown est publié en 2014, suivi de Green en 2016. Hou travaille actuellement à son troisième ouvrage intitulé White et à l’œuvre audiovisuelle qui l’accompagne. Il est établi à Berlin, en Allemagne.

 

 


DÈS LE MOIS D’AOÛT

En binôme:

Yohanna MY NGUYEN, France

(en résidence du 1er août au 12 septembre)

Yohanna My Nguyen est typographe et compositrice, née en 1985. Ses productions prennent pour appui le texte dans ses différentes existences, questionnant la notion d’appropriation. Ses réalisations récentes prennent la forme d’une publication de textes autour du réalisateur Alain Cavalier, d’une série de compositions musicales à partir du travail d’Émile Cohl pour le musée d’Orsay et d’une installation sonore pour la bibliothèque de l’université Paris 8. Elle enseigne à la Haute École des arts du Rhin à Strasbourg. 

http://www.yohannamy.com/website/home.html

& Marie DE QUATREBARBES, France

(en résidence du 1er août au 12 septembre)

Née en 1984, Marie de Quatrebarbes est poète, éditrice et designer formée à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Elle a publié Les pères fouettards me hantent toujours (Lanskine, 2012), La vie moins une minute (Lanskine, 2014), Gommage de tête (Eric Pesty, 2017) et John Wayne est sous mon lit (cipM Spectres Familiers, 2018).  Ses textes ont été traduits en norvégien, en suédois, en anglais, en néerlandais et en arabe. Elle a cofondé la revue littéraire La tête et les cornes, et prépare une nouvelle collection de poésie étrangère en collaboration avec Eric Pesty.

http://mariedequatrebarbes.org/

 


 

Iosi HAVILIO, Argentine

(en résidence du 15 août au 12 septembre)

Ecrivain et scénariste né à Buenos Aires en 1974, Iosi Havilio a suivi des études de philosophie, de musique et de cinéma. Il a publié plusieurs romans, dont Opendoor (Entropía, 2007), Estocolmo (Mondadori, 2010), Paraísos (Mondadori/Caballo de Troya, 2012), La Serenidad (Entropía, 2014) et Pequeña flor (PRH, 2015) paru en français sous le titre Petite fleur (jamais ne meurt) (Denoël, 2017). Ses œuvres ont été traduites en différentes langues. Il a également participé à divers anthologies, mises en scène et scénarios cinématographiques.

 


 

Laurent PEREZ, France

(en résidence du 22 août au 21 novembre)

Né en 1980, historien de formation, ancien enseignant, Laurent Perez a fait depuis plusieurs années de l’écriture son activité principale. Parallèlement à divers projets personnels, dont un essai biographique sur Jean Arp, paru en 2016, il a fondé en 2011 la revue La lecture, avant de devenir un collaborateur régulier du cahier livres de la revue Artpress et plus occasionnellement de revues alsaciennes comme Poly et Les saisons d’Alsace. Il est par ailleurs traducteur littéraire et audiovisuel.

 


DÈS LE MOIS DE SEPTEMBRE

 

Aleksander KACZOROWSKI, Pologne

(en résidence du 5 au 19 septembre)

Né en 1969, Aleksander Kaczorowski est un auteur polonais et traducteur littéraire du tchèque. Parmi ses ouvrages les plus récents figurent Hrabal. Słodka apokalipsa [Hrabal. Une douce apocalypse] (2016) et Havel. Zemsta bezsilnych [Havel. Une revanche des impuissants] (2014). Il a également traduit des écrits de Bohumil Hrabal, Josef Škvorecký, Egon Bondy, Peter Demetz et Helga Weiss. Il a obtenu le prix Ambassador of New Europe en 2015 pour sa biographie de Václav Havel et le prix Václav Burian en 2016 pour sa contribution culturelle au dialogue des pays d’Europe centrale.

 


 

Violaine BEROT, France 

(en résidence du 5 septembre au 19 décembre)

Violaine Bérot, 50 ans, 6 romans. Vie et écriture sont depuis toujours entremêlées dans son parcours. Elle utilise ses émotions de femme pour écrire, ses ressentis, ses intuitions. Née dans la montagne pyrénéenne, quelques temps égarée en ville, la fille de la nature qu’elle est est vite retournée à ses sources. Délaissant modernité et croissance contre élevage et vie sobre, elle réfléchit à ce que vivre en notre monde contemporain signifie et écrit sur nos errements. 

https://violaineberot.wordpress.com/

 

 

 


 

Alain Serge DZOTAP, Cameroun 

(en résidence du 19 septembre au 21 novembre)

Alain Serge Dzotap est né le 18 septembre 1978 à Bafoussam au Cameroun. C’est sûr. Par contre, il ne sait pas à quelle heure. Ses premières histoires, il les lit dans ses livres d’école primaire. Depuis, il n’a plus arrêté d’en lire, de toutes les couleurs, venues des quatre coins du monde. Il a des histoires à lui en français, en anglais et en chinois, et il ne désespère pas de les voir un jour traduites en antilope, en petits cailloux du chemin ou en éléphant, trois langues en v.o.

 


 

Miriam Bird GREENBERG, États-Unis

(en résidence du 19 septembre au 19 décembre)

Miriam Bird Greenberg, née en 1980, est l’auteur des recueils de poèmes All night in the new countryPact-Blood, Fevergrass et récemment In the Volcano’s Mouth. Lauréate du prix Agnes Lynch Starrett 2015, elle a également obtenu plusieurs bourses du fonds NEA, de l’association Poetry Foundation et du Fine Arts Work Center. Ancienne bénéficiaire de la bourse Wallace Stegner, elle est aujourd’hui établie à Berkeley, où elle contribue depuis plusieurs années à la création de spectacles in situ spécialement imaginés pour un public restreint. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un ouvrage de poésie ethnographique avec pour thèmes les migrants économiques et les demandeurs d’asile à Hong Kong.

http://miriambirdgreenberg.com/

 


 

Eliza ROBERTSON, Canada

(en résidence du 19 septembre au 19 décembre)

Née en 1987, Eliza Robertson a étudié l’écriture créative à l’université de Victoria puis à l’université d’East Anglia, où elle obtient la bourse du Man Booker International Prize ainsi que le prix Curtis Brown. En 2013, elle remporte le prix consacrant l’écriture de nouvelles, le Commonwealth Short Story Prize, et a été sélectionnée pour les prix Journey et CBC Short Story. Intitulé Wallflowers, son premier recueil est nominé aux East Anglia Book Award et Danuta Gleed Short Story Prize, et élu coup de cœur de la rédaction du New York Times. Son premier roman Demi-Gods a paru à l’automne 2017 aux éditions Penguin Canada et Bloomsbury.

http://www.elizarobertson.com/

 


DÈS LE MOIS D’OCTOBRE

 

Sika FAKAMBI, France

(en résidence du 3 au 24 octobre)

Née au Bénin en 1976, Sika Fakambi est traductrice littéraire. Elle a vécu à Ouidah, Cotonou, Paris, Dublin, Sydney, Toronto, Montréal et réside à présent à Nantes. Sa traduction du roman de Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part, publiée aux éditions Zulma en 2014, est couronnée du prix Baudelaire et du prix Laure Bataillon. Chez Zulma ont paru ensuite ses traductions de l’anthologie Snapshots (recueil de six nouvelles saluées par le Caine Prize pour la littérature anglophone d’Afrique) et du recueil Love is Power, ou quelque chose comme ça de A. Igoni Barrett, puis elle a entrepris une nouvelle traduction de Their Eyes Were Watching God de Zora Neale Hurston. En 2017, elle a également créé la collection « Corp/us » aux éditions Isabelle Sauvage.

 


DÈS LE MOIS DE NOVEMBRE

 

Bilia BAH, Guinée

(en résidence du 12 novembre au 19 décembre)

Né en 1980, Bilia Bah découvre le théâtre à travers le théâtre dit d’intervention, avant de suivre des ateliers d’écriture à Conakry et à Cotonou. Lauréat Visas pour la création en 2008, il a effectué plusieurs résidences en France et au Burkina. Il dirige la compagnie de théâtre La Muse depuis 2012 ainsi que le festival l’Univers des mots, qui accueille et accompagne des artistes francophones des quatre coins du monde, explorant les écritures dramaturgiques contemporaines. Il vit en Guinée où il écrit toujours pour le théâtre forum.

 


 

Denis MICHELIS, France

(en résidence du 28 novembre au 19 décembre)

Né en 1980 à Siegen en Allemagne, arrivé en France à l’âge de six ans, Denis Michelis est parfaitement bilingue. Après des études de lettres, d’anglais puis de journalisme, il est reporter durant dix ans pour Arte. En 2013, il décide d’arrêter la télévision pour écrire et s’engager dans le métier de traducteur. Son premier roman La chance que tu as paraît chez Stock en 2014, s’ensuit Le bon fils (Notabilia, 2016), son troisième roman est programmé pour 2018.

 


 

Photo Pablo Martín Sánchez © Barbara Balcells Matas | Photos © D.R.